Navboost est un des éléments les plus importants de l’algo de Google. Voici une méthode concrète et applicable en 4 étapes avec les outils SEO de MyRankingMetrics.
Suivez le guide ci-dessous et regardez les explications dans le replay de notre webinaire :
C’est quoi Navboost ?
Naboost est un algorithme de Google qui :
- analyse le comportement des utilisateurs (clics, temps passé, retours aux résultats) sur les pages de résultats de recherche (« SERP »)
- ajuste le classement des pages pour mieux refléter leur pertinence et la satisfaction réelle des utilisateurs face à chaque requête
Que sait-on sur Navboost ?
- les infos sont connues grâce au procès de Google (2023) et à la fuite de documents Google (2024)
- c’est en place depuis au moins 2005, et toujours utilisé en 2025
- il collecte les données des SERP (donc pour tous les navigateurs, pas seulement Chrome)
- il se base sur 13 mois (sauf « Instant Navboost » sur 24h)
Vous trouverez des explications plus complètes dans le dossier Navboost (Google) sur WebRankInfo.
Quelles métriques sont étudiées par Navboost ?
Tous les clics sont surveillés !
- Pour Navboost : clics sur les “liens bleus classiques”
- Pour Glue : également sur les autres zones des SERP (incluant l’analyse du survol et du scroll)
- Le clic dans les résultats, c’est pour le moteur le premier indicateur de la pertinence perçue d’un résultat
2 définitions à connaître :
- Dwell Time : temps passé sur le site avant retour aux SERP
- Pogo-sticking : faire des allers-retours entre les SERP et les sites
- CTR : taux de clics, c’est-à-dire le nombre de clics sur un résultat, divisé par le nombre de fois où il a été affiché
Très important à savoir :
- Navboost prédit le taux de clics sur chaque résultat
- Un CTR supérieur aux attentes est un signal positif
On distingue plusieurs types de clics :
- Les bons clics :
- « Long Click » (ou « Good Click ») : satisfaction
- L’utilisateur clique et ne revient pas aux résultats = fort signal positif
- Un temps de visite important sur la page est également un bon signe
- Les mauvais clics :
- « Short Click » (ou « Bad Click ») : insatisfaction
- L’utilisateur clique puis revient rapidement aux résultats = signal négatif (page non pertinente ou décevante)
- Exception : si l’utilisateur fait ça sur presque tous les résultats (il compare plein de sites)
Comment optimiser le référencement en tenant compte de Navboost ?
Navboost permet à Google de favoriser les pages qui satisfont les utilisateurs. Il faut donc faire en sorte que l’utilisateur :
- clique sur les liens vers votre site (avec un meilleur CTR que prévu par Google)
- ne revienne pas aux SERP (= soit satisfait par votre page, pour sa requête)
Envie de mieux exploiter Navboost sur votre site ou celui de votre client ?
Demandez l’avis d’un de nos experts SEO, c’est gratuit !
Il va consulter votre rapport d’audit RM Tech et votre projet RM Console pour vous guider avec la méthode Navboost basée sur nos outils.
Utiliser Navboost pour améliorer le référencement
Les techniques génériques et notre méthode concrète et personnalisée
Bien entendu, je vous conseille d’appliquer les techniques classiques ci-dessous. Elles sont bonnes, il faut les utiliser, mais elles sont génériques et pas toujours concrètes.
Il s’agit de :
- Soignez le design et l’UX
- Renforcez votre branding
- Optimisez les rich snippets (avec les données structurées)
Vous trouverez sûrement des bonnes ressources pour ça.
En fait le secret pour Navboost c’est de satisfaire l’internaute, ce qui peut se résumer en 2 points :
- comprendre ce qu’il attend
- s’adapter à ses besoins, ses mots, son vocabulaire
Chez MyRankingMetrics, nous souhaitons être beaucoup plus concret et fournir une méthode applicable. Nos 4 étapes sont :
- Nouvelles requêtes du site : vérifier les pages concernées
- Exploiter les nouveaux besoins de l’audience
- Pages en déclin qui déçoivent l’internaute depuis des mois
- Traiter les pages à forts indices Zombie et QualityRisk
⚠️ Après chaque optimisation de page faites un suivi d’action pour mesurer l’impact SEO.
Je vous décris ces 4 étapes ⤵️
Étape 1️⃣ : Nouvelles requêtes du site : vérifier les pages concernées
En résumé
- Google teste votre site en permanence, y compris pour des nouvelles requêtes
- Vous devez montrer à Google (Navboost) que les utilisateurs sont satisfaits par vos pages sur ces requêtes
- RM Console les détecte et liste les pages concernées
Où ça se passe dans les outils ?
Dans RM Console : Mots-clés > Requêtes > Nouvelles requêtes
Lancez une analyse par exemple sur les 2 derniers mois
Consultez notre guide Google vous teste et regardez la vidéo incluse dedans (principalement vers 20’12”)
Étape 2️⃣ : exploiter les nouveaux besoins de l’audience
En résumé
- Google teste votre site en permanence, y compris pour des nouvelles requêtes, contenant parfois des mots nouveaux
- RM Console les présente dans des clusters
- À vous de voir si ça peut se traduire en nouvelles pages à créer pour cibler ces nouveaux besoins
Où ça se passe dans les outils ?
- Dans RM Console : Mots-clés > Requêtes > Nouvelles requêtes
- Lancez une analyse par exemple sur les 2 derniers mois
Consultez notre guide Google vous teste et regardez la vidéo incluse, principalement vers 17’10”.
Étape 3️⃣ : pages en déclin qui déçoivent l’internaute depuis des mois
En résumé
- Si vous n’actualisez pas vos pages, elles risquent de décevoir de plus en plus les utilisateurs
- Cela dégradera les métriques mesurées par Navboost
- RM Console détecte ces pages et calcule un score de priorisation, pour relancer celles qui ont le plus gros potentiel
Où ça se passe dans les outils ?
- Dans RM Console : Optimisation > Pages à relancer
- Faites l’analyse sur les pages conseillées par l’outil, et/ou sur votre pages « business »
Consultez notre guide Comment mettre à jour ses pages pour le SEO ainsi que la vidéo qui est incluse.
Étape 4️⃣ : traiter les pages à forts indices Zombie et QualityRisk
En résumé
- Si vous laissez encore plus péricliter vos pages, vous allez dégrader la qualité globale du site
- Cela dégradera les métriques mesurées par Navboost
- RM Tech le mesure avec les indices QualityRisk et Zombie
C’est facile à visualiser avec la matrice qui fournit une vue de la qualité globale SEO du site :
Où ça se passe dans les outils ?
- Dans RM Tech : consultez la matrice QualityRisk Zombies et l’annexe Excel en conclusion
- Refaites un audit si le précédent est trop vieux (plus d’un mois ou deux)
Consultez notre guide de la matrice QualityRisk Zombies et sa vidéo incluse.
Quel impact pour Bing ?
Même s’il n’existe aucun nom officiel équivalent de Navboost chez Bing, on sait depuis longtemps que Bing exploite aussi les données comportementales de ses utilisateurs dans les SERP.
Voici ce qui a été publié dès 2011 :
Votre objectif doit être que, lorsqu’un visiteur arrive sur votre page, le contenu réponde à tous ses besoins et l’encourage à rester avec vous. Si votre contenu ne l’incite pas à rester chez vous, il partira. Les moteurs de recherche peuvent s’en faire une idée en observant le temps d’attente (dwell time). Le temps qui s’écoule entre le moment où un utilisateur clique sur un résultat de recherche et celui où il revient sur votre site web est potentiellement révélateur. Une minute ou deux, c’est bien, car cela peut facilement indiquer que le visiteur a consommé votre contenu. Un délai inférieur à quelques secondes peut être considéré comme un mauvais résultat. Même si ce n’est pas le seul facteur que nous prenons en compte pour déterminer la qualité, c’est un signal que nous surveillons.
Bing (source)
Conclusion : notre méthode en 4 étapes pour exploiter Navboost consiste essentiellement à :
- améliorer des pages importantes du site
- les actualiser
- en s’adaptant totalement à l’audience (les personas)
C’est donc très efficace aussi pour Bing, et donc pour ChatGPT 👍
Envie de mieux exploiter Navboost sur votre site ou celui de votre client ?
Demandez l’avis d’un de nos experts SEO, c’est gratuit !
Il va consulter votre rapport d’audit RM Tech et votre projet RM Console pour vous guider avec la méthode Navboost basée sur nos outils.
FAQ
Je n’ai pas compris pourquoi votre approche IATG du maillage interne permet d’exploiter le concept derrière Navboost ?
Le principe de IATG est de choisir les textes de liens en tenant compte des attentes de l’audience et particulièrement des mots et expressions utilisés. Grâce à ça, les pages se positionnent sur plus de requêtes, et des requêtes qui collent parfaitement aux personas. Si bien que ces utilisateurs trouvent mieux sur notre site ce qu’ils viennent chercher. Et donc, les signaux vus par Navboost sont très bons.
Si Google devait céder Chrome par décision de justice, quelle serait la conséquence pour Navboost et les données récoltées ?
Navboost est basé sur l’interaction des utilisateurs avec les résultats traditionnels dans les SERP. Google a donc accès aux données nécessaires quel que soit le navigateur utilisé par l’internaute. On sait que Google utilise aussi les données de Chrome, mais pas pour Navboost.
Comment les optimisations EEAT peuvent-elles influencer indirectement les signaux que Navboost analyse ?
Je considère ici qu’on parle d’optimisations EEAT sérieuses, pas juste se dire qu’en ajoutant le nom de l’auteur et en affirmant qu’il est expert, ça boostera le “score EEAT”. Si le contenu est vraiment fait par un expert, qu’on trouve des preuves concrètes de son expérience, et si le site (ou la marque associée) dispose d’une forte reconnaissance et confiance, alors il est fort probable que l’internaute sera satisfait du contenu. En tout cas, bien plus que si ces critères ne sont pas corrects. Qui dit internaute satisfait, dit bons signaux dans les SERP pour Navboost.
Vous avez mentionné que Navboost collecte des données indépendamment du navigateur, mais les Google Leaks indiquent une utilisation des données Chrome. Qui a raison ?
Les 2 affirmations sont vraies. Dans les Leaks on peut lire que Chrome est utilisé, mais ce n’est pas pour Navboost. Tous les documents ou articles que j’ai lus, ou discussions avec d’autres SEO, m’ont confirmé que Navboost est basé sur les données récoltées dans les SERP. Peut-être qu’un jour on apprendra qu’il en est autrement ?
J’ai beaucoup aimé votre concept « Google vous teste » ! Pouvez-vous me résumer les actions concrètes à mettre en œuvre pour réduire les risques que Google rétrograde la page ?
L’idée centrale est de comprendre qu’il faut s’adapter le plus possible à son audience, à ses personas. RM Console est parfait pour ça, car l’outil liste aussi bien les requêtes sur lesquelles Google teste les pages du site, mais aussi les pages ayant ainsi le plus gros coup de projecteur. Il faut étudier ces pages une par une, dans l’ordre de priorité indiqué par l’outil, et voir pour chacune comment adapter son contenu (et son maillage interne) pour mieux satisfaire l’audience.
Si j’ai bien compris, c’est une bonne chose pour Navboost d’avoir du trafic marque… Peut-on voir dans MyRankingMetrics si ça augmente ?
Oui c’est très simple : le module “Trafic marque” de RM Console vous montre l’évolution des clics et impressions pour les requêtes liées à votre marque. Ça permet de voir si vous arrivez à le faire progresser. L’outil liste toutes les requêtes concernées pour les analyser en détails, notamment vérifier que vous êtes 1er dessus.
Je crois avoir compris que l’intégration de fonctionnalités interactives (calculateurs, quiz) est une bonne idée pour Navboost. Mais comment Google peut-il récompenser ça davantage qu’une simple lecture passive de la page, qui augmente aussi le temps passé ?
Je ne sais pas si Google arrive vraiment à les distinguer. Mais peu importe en fait, ce qui compte c’est de capter l’attention de l’utilisateur pour lui montrer qu’on a des choses intéressantes sur la page (ou sur d’autres pages). Tout ce qui peut faire rester l’internaute plus longtemps sur votre site est bon à prendre, encore plus si ça évite qu’il retourne en arrière sur les SERP.