La matrice QualityRisk Zombies

Le plus simple pour améliorer les scores, c’est d’utiliser RM Console. L’outil sait identifier les pages à fort potentiel ou en déclin, et fournit des recommandations d’optimisation (technique, éditoriale ou maillage interne).

Depuis 15 ans (Panda), Google évalue la qualité des pages au niveau de l’ensemble du site. Ce fut renforcé avec l’arrivée de HCU (Helpful Content Update) qui utilise un seuil. Si trop de pages du site dépassent ce seuil, alors c’est l’ensemble du site qui peut sombrer.
D’où le terme “Zombies” ! Si vous avez trop de pages de mauvaise qualité (QR et Zombie), alors vous prenez un risque pour l’ensemble du site, y compris des bonnes pages.
Vous devez donc impérativement améliorer votre site pour avoir peu de cases de la matrice dans le quadrant en haut à droite (et même en haut à gauche).

Oui mais pas forcément !
Oui, il faut améliorer les pages à fort QualityRisk et fort Zombie car elles plombent la qualité moyenne perçue par Google et ne vous rapportent rien.
Mais vous devez aussi renforcer vos pages dans le carré bleu, et améliorer des pages qui en sont proches pour qu’elles y arrivent. Car ces pages seront votre locomotive : sans elles, le site ne performe pas dans Google.
Notre conseil : chaque semaine, vous devez avoir traité les 2 sortes de pages.
Mais n’oubliez pas d’utiliser aussi l’autre façon de travailler : laisser l’IA trouver les pages les plus rentables à travailler en premier.

L’évolution de la matrice est très intéressante mais c’est une vision globale. Généralement, les optimisations sont faites page par page. Ça tombe bien car dans RM Console, le module “Suivi d’actions” sert exactement à ça. En 3 clics (ou de façon automatique selon les modules), vous obtenez tous les détails (données fiables de GSC) pour évaluer le succès de votre travail SEO.
En plus, vous avez tout sous la main, l’historique de vos optimisations.
Très pratique pour vous, ou pour dialoguer avec vos collègues, votre patron ou votre client.

Le minimum est de le faire 1 fois par mois. La plupart de nos utilisateurs ont d’ailleurs programmé leurs audits RM Tech en mensuel, via le planificateur. Ce qui au passage leur donne accès (sans coût supplémentaire) à une analyse des variations d’un audit à l’autre.
Vous voyez ainsi en un coup d’œil si la matrice s’est améliorée grâce à votre travail du mois passé. Et si des changements ou nouveautés sur le site ne l’ont pas dégradée.
Enfin, vous avez besoin d’audits récents (1 mois max) pour utiliser les fonctionnalités d’optimisation dans RM Console, car les algorithmes doivent se baser sur des données récentes et fiables.

Pour les sites d’au moins plusieurs centaines de milliers de pages, il n’est pas nécessaire de faire des audits exhaustifs. Nous conseillons : 
– de commencer par un audit sans contraintes sur le périmètre mais limité à par exemple 100k URL : il permet d’avoir une idée globale
– de faire ensuite un audit par section du site, en utilisant des motifs d’inclusion et d’exclusion sur les URL. Par exemple, sur un site ecommerce, faites toujours au moins un audit spécifique des pages catégories (vous devez avoir un excellent résultat, car ces pages sont stratégiques).

La saisonnalité est prise en compte par le fait que l’indice Zombie est calculé en se basant sur les 365 derniers jours. Il n’y a donc pas de biais lié à une saison.
Des problèmes temporaires tels que des ruptures de stock ne sont pas repérés en soi, mais traités de façon indirecte par le biais de Google. En effet, si trop d’internautes venant de Google sont déçus d’arriver sur un produit indisponible, leur insatisfaction va envoyer des mauvais signaux à Google. Et au final, l’indice Zombie de ces pages va augmenter.

Oui, il est fortement recommandé d’analyser une matrice pour chaque langue, car les performances des pages varient d’une langue à l’autre. Vous devez pouvoir repérer quelles versions sont les plus efficaces.

La matrice n’est pas affichée sur un site en préprod car les données Search Console sont évidemment indisponibles. Mais RM Tech est extrêmement précieux dans le cadre d’une refonte ou migration :
– l’indice QualityRisk mesure à quel point une page cumule des problèmes ou sous-optimisations. C’est donc un bon indicateur du degré d’optimisation d’une page.
– il est calculé aussi bien sur un site en prod qu’en préprod ; il est mis à jour immédiatement dès que vous refaites un audit
– dans la vue globale du site, l’histogramme de répartition des pages en fonction de QualityRisk donne une très bonne idée de l’optimisation globale du site
– vous devez donc vous assurer que les indices QualityRisk en préprod (nouveau site) sont au moins équivalents et si possible meilleurs (plus faibles) que ceux en préprod
– quand le nouveau site est mis en ligne, comparez l’audit fait dessus avec celui réalisé sur la version précédente du site. En particulier, vous pouvez comparer les 2 matrices pour vérifier que la nouvelle est meilleure.

Quand vous faites un audit juste après une refonte majeure du site, vous pouvez constater des changements importants sur la matrice. Voici 2 points à comprendre…
1) Si des pages ont changé d’URL, alors Google ne connait rien sur elles, et aucune donnée de performance n’est disponible. C’est comme si la page était toute neuve. Dans ces cas-là, l’indice Zombie de la page est très élevé mais ce n’est pas parce que la page est très mauvaise. C’est juste que vous n’auriez peut-être pas dû changer l’URL ! En résumé, dans ce cas-là, vous pouvez voir plus de cases remplies vers le haut de la matrice.
2) Le second point : que la page ait changé d’URL ou pas, son indice QualityRisk devrait être identique ou plus faible dans la nouvelle version du site. Vous devez donc observer que les cases de la matrice sont plus remplies vers la gauche. Dans le cas contraire, c’est que les pages du nouveau site sont moins bien optimisées qu’avant…